Goodman récupère les terrains de GECINA...
Publié le 26 Juin 2012
Pour développer son parc logistique, Goodman profitera d'un espace libéré par Gecina
PUBLIÉ LE 26/06/2012
| ON EN PARLE |
La Communauté d'agglomération du Douaisis possède dix-huit parcs d'activités, éparpillés sur son territoire. Le plus gros, celui de Lauwin-Planque, affichera bientôt complet avec l'arrivée du groupe Goodman, dévoilée jeudi dernier (notre édition de vendredi).
niers espaces vierges du parc de Lauwin-Planque seront occupés par les bâtiments de Goodman.
Si le groupe Goodman remplit son objectif de développer sur le site quatre nouveaux bâtiments, d'ici deux à trois ans, le parc logistique de Lauwin-Planque affichera enfin complet. Depuis 2008, et l'arrivée de Gecina, le site ne possédait presque plus de terrains libres. Mais Gecina n'a atteint que partiellement ses objectifs : la société a développé et commercialisé deux bâtiments (Gifi et Simastock), sur trois prévus initialement. « Il a donc perdu ses droits sur le troisième terrain, explique Christian Poiret, président de la CAD. Nous avons donc récupéré ce terrain pour permettre l'implantation de Goodman. » En somme, c'est un peu un mal pour un bien. Le terrain « récupéré » à cause de l'abandon du troisième projet de Gecina, fait finalement le bonheur de Goodman qui avait besoin d'un grand espace pour réaliser son propre projet. En l'occurrence, construire quatre bâtiments, totalement indépendants les uns des autres, sur une surface totale de 200 000 m².
Lorsque Gecina avait décidé de s'implanter à Lauwin-Planque, en 2008, un contrat très précis avait été établi avec la CAD. Celle-ci exigeait la création d'un minimum de 19 emplois par mètre carré aménagé, en contrepartie du versement d'aides à l'emploi. Le troisième bâtiment n'ayant pu être réalisé et développé, les aides à l'emploi correspondantes sont fort logiquement supprimées.
L'arrivée de Goodman ne se fait pas dans les mêmes conditions : le groupe ne recevra aucune aide à l'emploi. En retour, aucune contrainte ne lui est faite. Lors de la présentation du projet, Philippe Arfi a néanmoins avancé des chiffres ambitieux : « Grâce au développement de ce parc logistique, on sera à même de créer 800 emplois a minima, hors les phénomènes de saisonnalité. » L'investisseur estime à 300 le nombre d'emplois complémentaires (les embauches lors des pics d'activités) qui pourraient voir le jour sur son parc. Parc dont le groupe Goodman veut rester propriétaire et gestionnaire.
Le premier bâtiment (82 000 m²) qui doit sortir de terre, courant 2013, sera situé à côté de Simastock. Une parcelle voisine (qui donne sur le rond-point) est réservée à la construction du second bâtiment, plus petit (35 000 m²). La CAD réfléchit actuellement aux solutions à mettre en oeuvre pour organiser l'accès à ces nouveaux bâtiments. « Nous sommes en négociation avec Gecina pour racheter un accès, qu'ils n'utiliseront pas du fait qu'ils ne font pas le quatrième bâtiment. Au besoin, nous avons prévu de réaliser les travaux pour "tirer" une voirie. Dans notre plan pluriannuel d'investissement, nous avions prévu un budget de 900 000 E pour élargir la voirie, et éventuellement l'allonger. » Au total, ces travaux de voirie pourraient coûter « environ 3 M d'euros. » Une somme à comparer aux 4,5 millions d'euros que la CAD va recevoir grâce à la vente des 24 premiers hectares de terrains, sur les 46 nécessaires à Goodman pour aménager les quatre bâtiments prévus.